- Sélectionnée début juillet en équipe féminine de paleta gomme creuse (baline), Ema revient sur son histoire, son parcours et les coulisses d’une préparation exigeante.
- Au collège, son professeur d’EPS ouvre une section pelote. Ema l’intègre aussitôt, en même temps qu’elle rejoint le club d’Ustaritz.
- College SFX Ustaritz 2019
- Son premier Mondial reste un souvenir fort. Entre stress et découverte, elle en garde une véritable explosion d’émotions. À seulement 18 ans, elle est titularisée lors de la demi-finale face à l’Espagne, un moment inoubliable qui lui a donné envie de se dépasser pour revivre ce niveau de jeu et d’exigence.
- Championnat du Monde 2023
De cette première expérience internationale , elle garde l’envie d’y retourner. Mais rien n’est jamais acquis : pour décrocher une nouvelle sélection, il a fallu multiplier les entraînements, accepter les sacrifices et répondre aux exigences du haut niveau.
- Pour Ema, qui évolue au pôle espoir à Bordeaux, un mondial c’est 6 mois de préparation, Six mois où il faut se donner à fond, jour après jour, pour espérer faire la différence aux yeux de la sélectionneuse Maritxu Housset-Chapelet.
- Maintenant que la sélection est décrochée, il faut rester concentrée, enchaîner les entraînements avec ses coéquipières, Joana Dutaret-Bordagaray, Eloïse Sallaberry, Marie Martine et viser à faire encore mieux que lors des précédentes éditions.
Le rendez-vous est fixé au 14 septembre : les phases de poule opposeront la France à l’Argentine, la Bolivie et l’Uruguay.La rediffusion des parties se fera sur la chaine youtube FFPB: https://www.youtube.com/channel/UCi4W6CuX26qf_b625fxHJBw
- À côté du trinquet et des longues séances d’entraînement, il y a aussi les cours, les examens et l’avenir professionnel: Ema vient d’obtenir sa licence STAPS et elle poursuivra l’an prochain en Master pour être professeur des écoles.
Grâce à son statut de sportive de haut niveau, Ema bénéficie d’un aménagement qui lui permet de s’absenter lors des compétitions tout en assurant le suivi de ses études.
- Une fois sortie du trinquet, Ema porte un regard lucide sur son sport.Le niveau ne cesse de s’élever et la concurrence devient rude, surtout lorsqu’on quitte le monde des juniors pour entrer chez les seniors.
Elle confie aussi travailler de plus en plus sur son mental.
Son conseil aux plus jeunes : croire en soi, s’entraîner dur et faire abstraction de la valeur de son adversaire.
- Un immense merci à Ema pour ses confidences, pleines de passion et de lucidité. Il ne nous reste plus qu’à lui souhaiter, ainsi qu’à ses coéquipières, une belle aventure mondiale.
Et nul doute que nous suivrons avec attention leurs performances tout au long de la compétition.